
Que signifie le Viet Vo Dao?

Viet Vo Dao
Viet : Transcendance suprême. C’est aussi le nom du peuple vietnamien.
Vo : Art martial.
Dao : La Voie, l’ensemble des principes de vie conduisant à un but suprême.
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La tradition littérale de "Viet Vo Dao" est "la Voie des Arts Martiaux Vietnamiens".
Le VIET VO DAO est l’art martial Vietnamien, plusieurs fois millénaires, qui anime l’âme de ce peuple combattant au cours de ses 48 siècles d’histoire, face à des l’invasion venant de toutes parts. Au Viet Nam, ce nom est assimilé au Vovinam Vo Dao, un art martial pratiqué par l'armée. Cependant de nombreux écoles utilisent cette appellation au nom du rassemblement des arts martiaux vietnamiens.
​​Esprit : C’est un Art de la Vie. Le VVD proclame l’Équilibre entre l’homme et la nature, la Fraternité des hommes et l’Harmonie en toute chose. “Etre fort pour être utile”, telle est sa devise. Son emblème : Le bambou et le cercle de la Vie.
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Technique : Harmonie entre la force et la souplesse.
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Naissance du Viet Vo Dao
On estime que le Vovinam Viet Vo Dao est né officiellement en 1945 à Hanoi. Maître Nguyen Lôc alors âgé de 33 ans, fait une démonstration et présente le résultat de ses longues années de travail consacrées à codifier et organiser un nouvel art martial censé réunir toutes les techniques d'arts martiaux présentes au Vietnam.
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D'après ce que l'on sait, il décida assez jeune de partir voyager à travers le pays pour aller à la rencontre de tous les maîtres d'arts martiaux mais aussi de lutte et de boxe afin de s'en inspirer pour créer son propre art martial qui serait une sorte de synthèse de toutes les techniques de combats enseignées au Vietnam depuis l'aube des temps.
A l'âge de 26 ans, il commence à enseigner le résultat de cette synthèse à ses premiers élèves dont celui qui deviendra son plus proche disciple et ami, Le Sang, à qui il transmettra ses connaissances. Il décède en 1960, à l'âge de 48 ans, désignant Le Sang comme son successeur.
Le Viet Vo Dao en France
Le Vovinam Viet Vo Dao connait une progression très forte cette dernière décennie. Il arrive à conquérir de nouveaux passionnés tous les ans, ses démonstrations sont très remarquées lors des différents Festivals d'arts martiaux ou des journées caritatives.
Sur le plan réglementaire, les arts martiaux vietnamiens ont eu du mal à s'organiser et surtout à se fédérer. En septembre 2007, le Ministère de la Jeunesse et des Sports a finalement délaissé l'option d'une fédération spécifique et a décidé de confier sa délégation à la Fédération Française de Karaté.
Deux nouvelles branches ont donc été créées au sein de la FFKDA, séparant très clairement le Vovinam Viet Vo Dao d'un côté et les Arts Martiaux Vietnamiens traditionnels de l'autre.
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Les 10 principes
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Atteindre le plus haut niveau de l'art pour servir l'humanité
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Etre fidèle à l'idéal du Viet Vo Dao et être dévoué à sa cause
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Etre toujours unis, respecter les Maîtres et les aînés, aimer ses condisciples
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Respecter rigoureusement la discipline et placer l'honneur au-dessus de tout
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Respecter les autres arts et n'utiliser le Viet Vo Dao que pour la défense légitime
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Cultiver les connaissances, forger l'esprit et progresser dans la voie
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Vivre avec probité, simplicité, fidélité, et noblesse d'esprit
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Développer une volonté d'acier et vaincre les difficultés
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Etre lucide, persévérant et actif
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Etre maître de soi-même, modeste, respectueux, tolérant et progresser en se jugeant soi-même
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Les 4 devises
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Etre fort pour être utile
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Harmonie entre la force et la souplesse
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La main d'acier sur le coeur de bonté
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S'élever avec force et humilité
Plusieurs styles d’entraînements sont proposés, selon la constitution naturelle du pratiquant et selon son âge : style de force, de souplesse, avec des techniques de mains, de pieds, de projections, de clefs, de sauts, ainsi que des techniques de travail interne.
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Dans le Viet Vo Dao, nous pouvons distinguer plusieurs étapes d'apprentissage de cet art :
- les Bases :
- Positions : il y en a à trois niveaux (haute, moyenne, basse), elle permettent de travailler le renforcement des jambes, la stabilité.
- Déplacements : nous nous déplaçons en position dans toutes les directions si possible en restant à un même niveau (ex: imaginons un plafond à un mètre et nous devons nous déplacer en position sans se relever)
- Techniques de poings: elles rassemblent divers coups de poings mais aussi les techniques mains ouvertes (ex: sabre, attaque du tigre), les techniques de coudes, et les blocages (ex: bloquer une attaque avec l'avant-bras)
- Techniques de pieds :elles rassemblent divers coups de pieds mais aussi les techniques de coup de de genou.
- les Prises (techniques à deux, self-défense):
- Technique à deux : cela se travaille à deux, l'un attaque sur une technique de poings ou de pieds, l'autre peut bloquer, dévier ou absorber l'attaque, fait une contre-attaque et une mise au sol avec achèvement.
- Self-défense: cela se travaille à deux, il n'y a pas de coups, juste des prises de torsions au niveau des articulations pour se dégager de l'agresseur.
- les Quyens (enchaînement de poings et pieds):
C'est un combat imaginaire livré contre une ou plusieurs personnes. Dans cet enchaînements, nous sommes en mode guerrier avec certaines aptitudes : stabilité et équilibre, rapidité et explosivité, force et souplesse, précision et fluidité mais surtout vigilance et esprit du guerrier (attention, sang-froid, vivacité).
- les Bai Vu Khi (enchaînement avec arme) (les 5 armes fondamentales: le bâton, le sabre, l'épée, la lance, l'hallebarde et etc):
C'est le même principe que pour un quyen mais avec une arme qui doit être le prolongement de son corps, donc il y a une certaine contrainte et donc on doit développer des aptitudes de maniement à l'arme.
- les Song luyen (combat codifié, chorégraphié):
C'est un combat chorégraphié à deux qui rassemble divers techniques à deux enchaînés.
- le combat :
Le combat se fait dans le respect de certain règles. On ne frappe dans les parties, dans le dos ou encore dans le triangle du visage. Nous sommes équipés de protections (gants, protèges tibias/pieds, plastron et casque pour les enfants, protège dent, coquille). Au Viet Nam, les combats se font sur un ring.